Saint Vincent de Paul
Dans l’Église catholique, chaque année liturgique s’achève par la fête du Christ Roi.
L’Église contemple alors le mystère du Seigneur Jésus qui règne sur l’univers entier, et dont l’expression la plus noble de la puissance se livre dans l’amour sauveur. Elle médite dans l’évangile selon saint Matthieu l’extraordinaire parabole du jugement dernier (Mt 25, 31-46). Dans cet ultime enseignement de Jésus avant sa Passion, s’entrevoit la fin des temps, et l’on apprend que la charité envers le plus petit est la voie royale pour aimer le Christ et être introduit par Lui dans le Royaume éternel qu’Il reçoit du Père.
Aujourd’hui, Jésus Ressuscité continue de s’identifier à chaque personne qui souffre de la solitude, de la maladie, de la misère, de l’injustice, de l’absence de liberté ou de l’angoisse devant la mort… En elle, le Christ blessé implore notre compassion. C’est à ce signe que nous sommes reconnus pour ses disciples.
Avec saint Paul, nous comprenons que sans la charité notre foi et notre espérance sont vaines (1 cor 13, 1-13 ), et que la vie chrétienne est une ressource incomparable, donnée par Dieu, pour vivre plus intensément dans la charité de l’Esprit Saint. « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité, mais la plus grande des rois, c’est la charité » (1 cor 13,13). En notre temps de crise, la révélation de l’Évangile nous encourage à témoigner, le plus concrètement possible, de l’infinie sollicitude de Dieu.